Vivre seule ou être en solitude : Une exploration intérieure
- Sandrine CALMEL
- 4 janv.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 avr.
Depuis que j’ai entamé ce nouveau chapitre de ma vie, une question revient souvent, presque comme un écho persistant : y a-t-il une différence entre vivre seule et être en solitude ? C’est une réflexion intime, parfois douloureuse, mais nécessaire. Aujourd’hui, j’ai envie de la partager avec vous, dans cet espace où les mots deviennent des ponts vers des vérités souvent enfouies.

Vivre seule : Un état extérieur
Vivre seule est une réalité récente pour moi. Il y a des jours où le silence de la maison me semble apaisant, comme un souffle dont j’avais besoin depuis longtemps. D’autres fois, il résonne, mettant en lumière chaque absence, chaque vide laissé derrière moi.Mais en vérité, cette solitude physique n’a rien de nouveau. Je la portais bien avant d’habiter seule. On peut être entourée, vivre au sein d’une famille, dans un couple, et malgré tout ressentir cette solitude intérieure.
Je me suis souvent demandé comment il était possible de se sentir aussi déconnectée en étant à deux. Pourtant, c’est une réalité que beaucoup connaissent. La solitude n’est pas nécessairement liée à l’absence de l’autre, elle surgit parfois dans des relations où l’amour semble avoir cédé la place à la cohabitation.
La solitude intérieure : Un compagnon silencieux
La solitude, elle, est différente. Elle ne se limite pas à un espace vide ou à l’absence d’une présence physique. C’est un état d’esprit, une expérience intime qui s’infiltre même dans les moments partagés.On peut être assis côte à côte, mais se sentir à mille lieues de l’autre. On peut échanger des paroles sans jamais vraiment communiquer.
Pendant longtemps, j’ai cru que cette solitude était quelque chose à fuir. J’ai cherché à la combler par des distractions, des responsabilités, en me consacrant aux autres. Mais plus je l’ignorais, plus elle se faisait sentir, tapie dans les replis de ma vie quotidienne.
Regarder la solitude en face
Depuis que je vis seule, je n’ai plus d’échappatoire. Ce vide extérieur met en lumière ce que j’ai longtemps ressenti intérieurement. Ne plus pouvoir se cacher derrière l’apparence d’une vie partagée est à la fois déroutant et libérateur.
Je réalise que cette solitude peut être une opportunité. Elle me pousse à redéfinir ma relation à moi-même, à faire face aux parties de mon être que j’avais mises de côté. Ce n’est plus une absence douloureuse, mais un espace de reconstruction.
Apprivoiser la solitude
Est-ce qu’être seule est toujours synonyme de solitude ? Je commence à croire que non.
Vivre seule peut devenir une chance, un retour à soi, un dialogue intime. C’est l’occasion d’apprendre à aimer sa propre compagnie, à cultiver une relation bienveillante avec soi-même. Mais je sais aussi qu’une part de moi aspire à la connexion, au partage.
Nous sommes faits pour nous relier aux autres. La clé n’est peut-être pas de fuir la solitude, mais d’apprendre à la transformer, à la rendre douce, à l’accepter comme une compagne occasionnelle et non comme une ennemie.
Une solitude choisie, non subie
Aujourd’hui, j’apprends à danser avec cette solitude. Elle ne me définit plus, mais m’accompagne, comme une invitation à écouter mes besoins les plus profonds.
Je me demande souvent :
Comment combler ce besoin de connexion tout en respectant cet espace de solitude qui me permet de me retrouver ?
Comment vivre seule sans tomber dans l’isolement ?
Je n’ai pas toutes les réponses, mais cette exploration m’offre déjà des pistes précieuses.
Et vous ?
Avez-vous déjà ressenti cette solitude au sein d’une relation, même lorsque vous n’étiez pas seul(e) ?Comment apprivoisez-vous ces moments où l’absence semble peser plus lourd que la présence ?
Merci d’être là, de m’accompagner dans ces réflexions. Ensemble, nous explorons ces espaces intérieurs, ces vérités que l’on ose à peine murmurer. 🌿
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