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Les rêves qui s’effacent et ceux qu’on doit laisser partir

  • Photo du rédacteur: Sandrine CALMEL
    Sandrine CALMEL
  • 22 janv.
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 19 avr.


Il y a des rêves qui s’effacent doucement, comme une étoile qui pâlit à l’horizon, et d’autres que l’on doit apprendre à laisser partir, même lorsqu’ils nous accompagnent depuis toujours. Ces rêves, ces morceaux de nous-mêmes, façonnent notre chemin et, parfois, le redéfinissent lorsqu’ils disparaissent.


Cet article est un hommage à ces rêves qui nous marquent, qui nous construisent, et à ce qu’il reste lorsque l’on décide de tourner une page.



Les Rêves Qui S’effacent Doucement | Sandrine Calmel

Les rêves qui s’effacent doucement

Quand j’étais enfant, je portais un rêve précis, presque immuable : celui d’une vie partagée avec quelqu’un, d’une grande table où nos enfants et leurs enfants feraient résonner leurs rires, célébrant des décennies de complicité et d’amour. C’était un rêve simple mais puissant, une vision de stabilité et de bonheur qui semblait éternelle.


Mais la vie a ses propres plans. Ce rêve, que je croyais gravé dans la pierre, s’est effrité doucement, sans bruit, comme une étoile qui s’éteint.


Les rêves qui s’effacent ne disparaissent pas d’un coup. Ils laissent derrière eux un vide, une absence qui nous oblige à nous réinventer. Ce n’est pas une perte brutale, mais un lent effacement, qui exige du courage pour regarder cette place vide sans tenter de la remplir immédiatement.



Accepter la fin d’un chapitre

Il y a des moments dans la vie où l’on sent que quelque chose touche à sa fin. Ce n’est pas une simple étape, mais un véritable tournant. Ces instants, bien que douloureux, portent en eux la promesse d’un renouveau.


Cette année, j’ai compris qu’il était temps de refermer un livre. Pas dans la colère, mais avec la certitude qu’il n’a plus rien à m’offrir. J’ai attendu, espéré, et donné. Mais aujourd’hui, je choisis l’amour pour moi-même.


Laisser partir un rêve ou une histoire, c’est choisir de ne plus rester là où l’on n’est plus attendu, de ne plus porter un poids qui nous retient. C’est un acte d’amour envers soi-même, une décision qui, bien que difficile, ouvre la voie à autre chose.



Et maintenant ? Faire de la place pour de nouveaux rêves

Quand un rêve s’éteint, il laisse un vide. Mais ce vide peut devenir un espace fertile, un terrain où de nouvelles étoiles peuvent naître.


  • Laisser la place : Accepter le silence et l’incertitude sans se précipiter pour combler l’absence.

  • Se reconnecter à soi : Écouter ses besoins, ses aspirations profondes, et découvrir ce qui peut émerger de cet espace de transition.

  • Rêver à nouveau : Même après 50 ans, même après des épreuves, il est toujours possible de se réinventer et d’imaginer un avenir différent.



Un pont vers L’avenir

Aujourd’hui, je ne cours pas vers de nouveaux rêves. Je me tiens à un croisement, un pont que je traverse avec précaution. Je ne sais pas encore exactement ce qui m’attend, mais je sens que quelque chose de nouveau émerge.


Je me promets une chose :

  • De ne plus m’accrocher à des espaces qui n’ont plus rien à m’offrir.

  • De ne plus regarder en arrière avec regret, mais avec gratitude pour ce qui a été.

  • De laisser la vie m’apporter, au bon moment, ces rêves que je n’ai pas encore imaginés.



Conclusion : Apprendre à laisser partir pour se retrouver

Laisser partir un rêve ou une histoire est une étape douloureuse, mais nécessaire pour avancer. En refermant un livre, on crée de l’espace pour écrire un nouveau chapitre, pour laisser émerger des rêves encore inconnus.


Alors, à toi qui lis ces mots : Quand as-tu pris le temps de laisser partir ce qui ne te servait plus ? Quels espaces pourrais-tu créer pour accueillir un renouveau dans ta vie ?




Il y a des rêves qui s’effacent doucement… et d’autres que l’on doit laisser partir, même quand ils nous accompagnent depuis l’enfance. Aujourd’hui, je ressens le besoin de poser ces mots, pour ne pas oublier ce que je traverse.

Les rêves qui s’effacent... Et ceux qu’on n’a pas encore trouvés


Quand j’étais enfant, je savais déjà à quoi ressemblerait ma vie à 80 ans.

Je nous voyais, lui et moi, entourés de nos enfants, de leurs enfants… une grande table de famille où chaque rire résonne comme une victoire du temps.

Je nous imaginais célébrant nos 70 ans de mariage, main dans la main, avec cette complicité forgée au fil des décennies.

C’était un rêve qui me suivait depuis mes 12 ans. Un de ces rêves qu’on ne remet jamais en question, parce qu’ils paraissent immuables, indiscutables.


Mais parfois, même les rêves les plus anciens s’éloignent.

Aujourd’hui, je suis à ce croisement où l’on comprend que certaines choses n’arriveront pas. Pas parce qu’on a manqué d’amour ou d’efforts, mais parce que la vie en a décidé autrement.

C’est étrange de voir un rêve disparaître…

Ce n’est pas brutal, c’est presque silencieux. Un effritement lent, comme une étoile qui pâlit doucement jusqu’à s’éteindre.

Et on se retrouve là, avec cette absence qu’on ne sait pas tout de suite comment combler.


Il y a des jours où l’idée de rêver à nouveau semble inconcevable. Après 50 ans, on ne rêve plus de la même façon.

Mais peut-être que ce n’est pas ça, la fin de l’histoire.

Peut-être que ce rêve s’éteint pour laisser place à autre chose…

Même si, aujourd’hui, je ne sais pas encore à quoi cela pourrait ressembler.

Je ne cherche pas de nouvelles étoiles tout de suite.

Je laisse juste de la place, un espace vide où un jour, sans prévenir, un autre rêve pourra peut-être naître.



Et puis, il y a ce moment où l’on comprend qu’il est temps de refermer ce livre. Lentement, mais avec certitude. Ce n’est pas encore clair, mais c’est nécessaire.

Quand l’année s’éteint… et Qu’un livre se ferme

Il y a des moments dans la vie où l’on sent que quelque chose touche à sa fin. Pas une simple fin passagère, mais celle qui a le poids des grandes décisions. Celle qu’on ne prend pas à la légère, parce qu’elle vient mettre un terme à des années d’histoires, de silences et d’espoirs trop longtemps nourris.

Cette année, c’est différent.

Je ne compte plus les jours comme avant. Ce n’est pas seulement l’approche du 31 décembre qui marque cette clôture… c’est bien plus intime, plus profond.

Ce mois-ci, quelque chose s’est définitivement brisé. Il n’y aura pas de retour en arrière. Pas cette fois.

J’ai attendu, longtemps. J’ai espéré, peut-être trop. J’ai cru que certaines blessures finiraient par se refermer si je donnais encore un peu de temps. Mais non. Il arrive un moment où la patience s’épuise, où l’amour pour l’autre doit laisser place à l’amour pour soi.

Alors cette année s’éteindra avec ce livre que je ferme, volontairement.

Non pas dans la colère, mais dans la certitude que je ne peux plus avancer en portant ce poids.

Le 26 décembre, je soufflerai 53 bougies. Un anniversaire, la veille de cette nouvelle année qui approche, presque comme un clin d’œil du destin. Comme si la vie me murmurait qu’il est temps d’en finir avec ce chapitre.

Pas demain, pas plus tard… mais maintenant.

C’est étrange, cette sensation de clore un pont que l’on a traversé en titubant, sans trop savoir ce qu’il y avait de l’autre côté.

Je n’ai pas encore tout à fait cette vision claire de ce qui m’attend… mais je sais qu’il y a autre chose, ailleurs.

Je ne me précipite pas vers ce nouveau chemin, je l’entrevois, c’est tout. Et pour l’instant, c’est suffisant.

Parce que demain, je me promets une chose :

De ne plus me retenir dans un espace qui n’a plus rien à m’offrir.

De ne plus laisser d’empreintes là où je ne suis plus attendue.

Et peut-être qu’avec cette nouvelle année, je trouverai enfin la force de ne plus regarder en arrière.

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