Hymne à l’amour de soi – Quand l’âme se choisit
- Sandrine CALMEL
- 22 janv.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 avr.
L’amour est souvent décrit comme un lien que nous tissons avec les autres, une quête pour trouver cette pièce manquante qui viendrait compléter notre puzzle. Mais si l’amour véritable, celui qui guérit et élève, se trouvait en nous depuis toujours ? Si aimer, c’était d’abord se choisir, avec ses forces, ses failles, et cette lumière intérieure qui ne demande qu’à briller ?

Quand l’amour devient un choix de soi
Il fut un temps où je cherchais l’amour ailleurs. Comme beaucoup, je croyais que les regards des autres, les échos de leurs mots doux, combleraient un vide que je ressentais. Mais l’amour, je l’ai appris, n’est pas une quête extérieure. C’est une rivière qui coule en nous, parfois paisible, parfois tumultueuse, mais toujours prête à façonner nos rives et à révéler notre essence.
Aimer de tout son être commence par un acte courageux : se regarder dans le miroir sans détourner les yeux. C’est accepter ses failles, honorer ses blessures et s’embrasser pleinement, dans ses jours de doute comme dans ses moments de grâce.
L’amour de soi, un apprentissage patient
Aimer de tout son être, c’est oser.
Oser ouvrir son cœur, même s’il tremble encore des blessures passées.
Oser se voir tel que l’on est, dans sa vulnérabilité et sa puissance.
Oser se dire : « Je suis là. Et je m’aime. »
Ce chemin vers l’amour de soi est loin d’être linéaire. Il s’accompagne de silences, de tempêtes, de ces matins où l’on doute et de ces soirs où l’on vacille. Mais dans chaque pas, aussi hésitant soit-il, se cache une force immense : celle de se choisir, non pas pour ce que l’on espère devenir, mais pour ce que l’on est déjà.
Se choisir, c’est devenir son propre refuge
Quand j’ai arrêté de chercher un sauveur, j’ai découvert une vérité simple mais puissante :L’amour que j’avais tant donné aux autres, je pouvais me l’offrir.
En me choisissant :
Je suis devenue cette flamme qui éclaire mes nuits.
Je suis devenue ce refuge qui console mes peurs.
Je suis devenue ce sourire qui accueille mes cicatrices.
Dans cette paix retrouvée, j’ai découvert que l’amour de soi n’est pas égoïste. Il est contagieux. Il éclaire les visages, adoucit les âmes et transforme nos relations. Car aimer de soi-même, c’est créer des liens où l’amour n’est plus un besoin, mais une offrande.
Et toi, quand t’es-tu choisi(e) pour la dernière fois ?
À toi qui lis ces mots :Quand as-tu fait de toi ton plus bel amour ? Quand as-tu pris le temps de te regarder, de t’écouter, de t’aimer sans condition ?
Peut-être qu’aujourd’hui est le bon moment pour commencer. Pose cette question à ton cœur : "Qu’est-ce que je peux m’offrir à moi-même aujourd’hui ?" Et vois ce que la réponse éclaire en toi.
Conclusion : L’amour de soi, une fondation pour aimer pleinement
Se choisir, c’est poser la première pierre d’une vie où l’amour ne manque jamais. C’est transformer sa relation à soi-même pour que chaque geste, chaque mot, chaque regard envers les autres soit empreint de sincérité et de plénitude. Aimer, c’est d’abord se prendre dans ses bras. Et c’est là que tout commence.
Il fut un temps où je cherchais l’amour,
Dans les regards des autres, dans leurs bras, leurs détours.
Je courais après des ombres, pensant que l’écho d’un « je t’aime »
Me rendrait entière, me guérirait même.
Mais l’amour…
L’amour n’a jamais été une course.
Il est cette rivière, qui coule d’abord en moi,
Qui façonne mes rives, qui polit mes rocs,
Et m’apprend, patiemment, à me voir sous un jour nouveau.
Aimer, c’est d’abord se prendre dans ses bras,
Sans détourner les yeux devant ses failles,
Sans honte face à ses blessures.
C’est se dire :
« Je suis là. Je suis fière de ce que je deviens, même dans mes tempêtes. »
Aimer, c’est oser ouvrir la porte de son propre cœur,
Quand bien même il tremble encore des blessures passées.
C’est s’aimer dans ses silences,
Dans ces matins où l’on doute,
Dans ces soirs où l’on vacille.
Aimer de tout son être, c’est se choisir.
Pas pour ce qu’on espère devenir,
Mais pour cette âme brute, magnifique et indomptable,
Qui danse en nous depuis toujours.
Quand je me regarde aujourd’hui,
Je ne cherche plus de sauveur.
Je m’offre l’amour que j’ai tant donné.
Je deviens cette flamme qui éclaire mes nuits,
Ce refuge qui console mes peurs,
Ce sourire qui accueille mes cicatrices.
Et dans cette paix retrouvée,
Je découvre que l’amour de soi est contagieux.
Qu’il éclaire les visages, qu’il adoucit les âmes,
Et qu’il façonne des relations où l’amour n’est plus un besoin,
Mais une offrande, libre et pleine.
©Sandrine Calmel
A toi qui lis ces mots :
Quand as-tu, pour la dernière fois, fait de toi ton plus bel amour ?
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